mercredi 28 août 2013



ÉTHIQUE DU CONTACT de Jean-Michel CALVEZ
Le vaisseau de recherches minières Stephen Hawking a largué sur la planète ZC789 un dôme d’exploration où tout est prévu pour assurer la sécurité des cinq occupants et leur permettre de savoir comment réagir, face à un éventuel Contact avec une forme de vie locale. Sur cette planète normalement désertique, l’extérieur du dôme est vite envahi par des milliers de « crabes » étranges, a priori inoffensifs et indifférents à la présence de visiteurs humains, au point que le contact avec eux semble impossible. Cet évènement prime sur leur mission, Federico Cavalli et les autres occupants du dôme vont alors les étudier. Mais les « crabes » offrent une énigme zoologique insoluble, et les scientifiques ne sont qu’au début de leurs surprises et de leurs ennuis, sur une planète qui cache son jeu et recèle la « vie » sous des formes inattendues. Les humains ont pour eux la haute technologie, leur dôme-forteresse, ainsi que l’Ethique du contact, charte définie à l’issue de missions antérieures qui ont tourné au désastre. Mais tout cela suffira-t-il à leur éviter erreurs de classification et de jugement et à les protéger des défenses naturelles des formes de vie extrêmes que l’on peut rencontrer sur des mondes très éloignés du nôtre ?


Après IF837, STYx, Sphères, L’arène des géants, Aliénations, Jean-Michel Calvez, avec Éthique du contact, illustre l’attitude de l’homme-explorateur suréquipé et blindé de tous ses a priori face à des formes de vie ou d’intelligence exotiques, d’une étrangeté absolue. 

Disponible


PRÉLUDE ÉDITORIAL 

Après IF837, les explorateurs d’Éthique du contact débarquent sur ZC789, planète a priori désertique…

Mais la vie est surprenante, elle se manifeste sous des formes inattendues, déroutantes, mystérieuses, dangereuses…

L’homme est-il capable d’appréhender l’inconnu, de deviner, de ressentir la véritable nature de l’univers qui l’entoure, de s’adapter dans un monde changeant, instable, voire impitoyable ?...

Finalement, à quoi lui sert-il de classifier, répertorier la multitude des espèces vivantes dans l’Univers ? Quel est ce besoin manifeste de tout comprendre, de tout contrôler ?

L’homme a-t-il encore en lui cette curiosité, cette bienveillance, ce respect, cette légèreté et cette capacité d’émerveillement qui permettent d’aborder l’autre, cet inconnu sans jugement, sans peur… ou d’aborder simplement et sereinement chaque lendemain qui, en soi, est déjà un total mystère…

Laurence Crombêke

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire